Même si le coaching professionnel suscite aujourd’hui un véritable engouement, il donne parfois lieu à des idées fausses : le coaching, c’est pour les grands patrons, pour les salariés en burn-out… Faisons le point sur ces idées reçues qui traduisent souvent une méconnaissance du fonctionnement du coaching professionnel et de sa portée.

Le coaching n’a pas sa place dans un cadre professionnel

Certaines personnes considèrent le coaching comme un processus intime, une affaire personnelle. Certes, il doit y avoir une certaine relation de confiance entre le coach et le coaché pour créer des échanges sincères et productifs. Mais cela ne veut pas dire que le coaching est une affaire personnelle. Le coaching est tout à fait compatible avec le développement professionnel. D’ailleurs, l’objectif du coaching professionnel est de libérer le potentiel humain.

Le coaching est un accompagnement abstrait

Contrairement à la psychologie, le coaching ne s’attarde pas sur le passé de la personne et il ne cherche pas à guérir ses blessures émotionnelles. Son objectif est d’atteindre un ou plusieurs objectifs précis sur une durée limitée en se concentrant sur le « comment » et non sur le « pourquoi ».

Le coaching, c’est pour les personnes en difficulté

Beaucoup pensent à tort que ce sont toujours les personnes en difficulté qui ont besoin de se faire coacher. Le coaching est pourtant ouvert à toute personne qui veut progresser, quel que soit son poste. Cette volonté de se développer, on le retrouve aussi bien chez un simple salarié que chez un jeune manager ou un directeur d’équipe expérimenté. Tous font face aux mêmes enjeux en termes de communication, de performance ou de gestion du changement.

Le coaching et la formation, c’est redondant

On entend souvent qu’entre formation et coaching, il faut se décider. Pourtant, ces deux accompagnements peuvent être combinés. Un manager qui a des difficultés dans la gestion des priorités peut très bien choisir les deux. La formation traditionnelle lui permettra de trouver les bons outils pour mieux s’organiser. Parallèlement, le coaching lui apprendra à dire « non » à son chef s’il est débordé. Au final, les deux approches l’auront aidé à comprendre les causes de ses difficultés et à trouver des solutions.

Le coaching, c’est cher et ça prend du temps

On associe souvent le coaching à un accompagnement chronophage et cher. Pourtant, le but du coaching professionnel est avant tout d’aider le participant à atteindre rapidement les objectifs qu’il s’est fixé. Et grâce au digital, le coaching peut s’effectuer rapidement et devient ainsi de plus en plus abordable.

Coaching et digital ne vont pas ensemble

Contrairement à ce que l’on pense, le coaching professionnel est tout à fait compatible avec le digital. Le digital a même permis au coaching de se démocratiser sans compromis sur la qualité. Il offre également plus de flexibilité aux participants en leur permettant de caler facilement une séance de coaching entre deux réunions.

Le coaching n’a pas d’impact réel mesurable

Faux ! Comme pour une initiative RH, il est tout à fait possible de mesurer l’impact du coaching. Pour chaque programme de coaching, il y a plusieurs indicateurs pour mesurer l’efficacité de l’accompagnement. On peut notamment analyser l’évolution du participant avant et après l’accompagnement.

Le coaching est une démarche individuelle

Le coaching peut très bien s’inscrire dans une logique collective. Les séances en groupe sont souvent nécessaires pour améliorer la performance et la cohésion d’une équipe. Selon la situation, on peut faire appel au coach en amont de la création d’une équipe ou en aval. En amont, le rôle du coach est de poser les bases d’une collaboration efficace tandis qu’en aval, son rôle est d’aider l’équipe à surmonter les difficultés ou à résoudre leurs conflits.